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Le SOS a été entendu 

Le SOS a été entendu : la Commission mixte internationale a déclaré l'état d'urgence, les gouvernements ont pris l'engagement d'agir, les citoyens s'impliquent plus que jamais. L'heure est maintenant à l'action pour que nous puissions nous baigner de nouveau dans la baie en 2009.

Jean Trudeau

Réaction de CBM au rapport de la Commission mixte internationale 

Texte intégral du communiqué de CBM

Hier, la Commission mixte internationale rendait publiques ses recommandations dans le dossier de la jetée Alburg-Swanton. Eh bien, c'est au-delà de nos espérances!

En bref, la CMI recommande:
- que le Vermont prenne les mesures nécessaires pour enlever la jetée le plus tôt possible
- que les gouvernements du Canada et du Québec investissent dans des travaux d'assainissement un montant équivalent à celui investi par les gouvernements des Etats-Unis et du Vermont pour l'enlèvement de la jetée
- que l'on prenne immédiatement des mesures pour garantir un habitat approprié à la tortue-molle à épines
- que les gouvernements (QC et VT) accélèrent leurs programmes de réduction du phosphore
- que les gouvernements (Canada et USA) prennent tous les moyens nécessaires pour aider à la réduction du phosphore
- que les gouvernements considèrent conclure pour le lac Champlain un accord semblable à «l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs», grâce auquel beaucoup de progrès ont été faits de ce côté
- qu'on autorise la Commission à réexaminer dans 5 ans les progrès accomplis

Le rapport complet est disponible ici (Document PDF, 1.7 Mo)

En lisant le rapport final, il est évident que nos interventions ont eu une grande influence sur celui-ci.

J'aimerais remercier tous ceux qui ont travaillé si fort sur ce dossier depuis le début.

Un merci tout spécial doit aller à Nathalie Fortin et Louis Hak, qui y ont travaillé sans relâche depuis plusieurs années.

Je tiens aussi à remercier Ghislain Prince et Christine Caron pour le travail qui nous mena à l'implication de la CMI.

Et, indépendamment de nos convictions politiques, il faut remercier notre député fédéral, M. Denis Paradis, et le maire de Clarenceville, M. Kenneth Miller, sans qui nous n'en serions pas là aujourd'hui.

C'est l'heure du Party !

Bonne fin de semaine!

Pierre Leduc
Président
Conservation Baie Missisquoi

Réaction de la CBVBM au rapport de la Commission mixte internationale 

Texte intégral du communiqué

La Commission Mixte Internationale a rendu public son rapport final sur le remblai du Pont Alburg Swanton au Vermont jeudi dernier, le 31 mars 2005 à Saint-Armand (Québec) et à Swanton (Vermont) : Impacts transfrontaliers du pont-jetée de la baie Missisquoi et du projet de construction d'un nouveau pont sur la baie Missisquoi. Vous trouverez ci-joint le communiqué de presse (site WEB : pour le rapport complet, cliquer ici. La Corporation Bassin Versant Baie Missisquoi a remercié la CMI pour son excellent travail d'analyse et d'avoir tenu compte des préoccupations de tous.

Nous sommes très heureux de la recommandation de la Commission qui est «D'enlever le pont-jetée de la baie Missisquoi et d'investir davantage dans la réduction des apports de phosphore.»

La Commission recommande que le pont-jetée soit enlevé, à condition que les gouvernements du Canada et du Québec consacrent un montant équivalent au coût de l'enlèvement du pont-jetée à des initiatives visant à réduire les apports de phosphore dans la baie et à faciliter l'aménagement d'un habitat à la tortue-molle à épines. Les coûts d'enlèvement sont évalués à 1,5 million de dollars.

Nous rappelons à tous que la Commission fait ses recommandations aux gouvernements du Canada et des États-Unis. Elle précise des attentes face aux gouvernements du Québec et du Vermont. Il faudra donc poursuivre les démarches nécessaires pour encourager nos gouvernements à appliquer les recommandations de la CMI le plus rapidement possible afin d'améliorer la qualité de l'eau dans le bassin versant de la baie Missisquoi et dans la baie, de réduire le phosphore et les cyanobactéries.

Suite à une question à la conférence de presse à Saint-Armand de la part de la CBVBM, le commissaire Robert Gourd, qui a présenté le rapport de la Commission, a convenu que nous pouvions compter sur la Commission pour encourager les différents paliers de gouvernement à financer les actions nécessaires pour la réduction du phosphore dans le bassin versant, autant du côté du Québec que du Vermont.

Nous vous présentons des extraits du rapport qui nous semblent très importants afin de mettre en application les recommandations de la Commission.

La Commission recommande que le Vermont et le Québec augmentent leurs investissements financiers et accélèrent leurs programmes respectifs de réduction des concentrations de phosphore dans la baie. (page 1)

"La Commission est convaincue que toutes les mesures devraient être prises pour favoriser la réduction immédiate des apports de phosphore dans le bassin versant."..."Le temps est venu d'agir dans la baie Missisquoi, et il est impérieux que les gouvernements du Vermont et du Québec prennent des mesures immédiates et significatives pour mettre en branle le processus d'assainissement de la baie."... "La commission exhorte donc le gouvernement du Vermont à prendre les mesures nécessaires pour enlever le pont-jetée de la baie Missisquoi le plus tôt possible et les gouvernements du Canada et du Québec à investir un montant semblable à celui investi par le gouvernement américain et par le gouvernement du Vermont pour l'enlèvement du pont-jetée, en vue de mettre en branle des travaux d'assainissement et de réaménagement de l'habitat des tortues-molles à épines." (page 11)

"Si la réduction de l'apport en phosphate constitue une très grande priorité, le sort de la tortue-molle à épines préoccupe également l'État du Vermont, le Québec et de nombreux citoyens et groupes de la région. La commission partage cette préoccupation mais est convaincue qu'il est possible de trouver ou de créer un habitat propice à l'espèce en s'appuyant sur des études, une bonne planification et des mesures appropriées. La Commission recommande que l'on prenne immédiatement des mesures pour élaborer et mettre en oeuvre une stratégie efficace qui garantira un habitat approprié à la tortue-molle à épines." (page 12)

"Il s'agit d'une situation urgente. La santé non seulement de la baie Missisquoi mais aussi du lac Champlain dans son ensemble sera menacée tant et aussi longtemps qu'aucune mesure précise ne sera prise pour assainir la baie Missisquoi." ... "Comme le problème de la qualité de l'eau de la baie prendra beaucoup de temps à résoudre et que des efforts importants devront être déployés, la Commission recommande qu'on l'autorise à réexaminer, dans cinq ans, la qualité de l'eau de la baie." (page 12)


Nous espérons que ces recommandations seront bien accueillies par les différents paliers de gouvernement, par les nombreux intervenants dans le bassin versant et par tous les citoyens impliqués dans l'action pour la restauration de la qualité de l'eau de nos cours d'eau et de la baie Missisquoi.

Jean-Roberge Boucher, président
et Chantal d'Auteuil, directrice générale

Corporation Bassin Versant Baie Missisquoi
Tél. : (450) 248-0100
Courriel : baie.missisquoi@acbm.net
203, rue Philips, C.P. 360,
Philipsburg (Québec) J0J 1N0

Conclusions finales de la Commission mixte internationale sur l'état de la baie Missisquoi 

La Commission mixte internationale Canada-États-Unis a rendu public son rapport final le 31 mars 2005. Voici le texte de ses conclusions et recommandations.

En se fondant sur le rapport du Groupe de travail international de la baie Missisquoi (annexes 2 et 3) et sur les commentaires exprimés à l'occasion des vastes consultations publiques, la Commission est convaincue que le pont-jetée n'a aucun effet sur les niveaux d'eau au Canada et qu'il influe de façon négligeable, s'il en est, sur les débits ou les régimes de circulation au Canada. En outre, la Commission est convaincue que ni le pont-jetée ni le nouveau pont ne causent de pollution susceptible de nuire à la santé ou aux biens de part et d'autre de la frontière.

Nonobstant les réponses ci-dessus aux questions précises posées par les deux gouvernements, la Commission conclut que la qualité actuelle de l'eau dans la baie Missisquoi est inacceptable et porte atteinte à la santé et aux biens dans les deux pays en plus de constituer une menace à la santé du lac Champlain. La Commission prend note que l'État du Vermont et la Province de Québec ont signé des ententes, élaboré des plans d'action et pris d'autres mesures pour corriger la situation. Néanmoins, compte tenu de la gravité de la situation, la Commission exhorte les deux parties à prendre immédiatement des mesures significatives pour régler le problème de la surabondance du phosphore dans la baie et améliorer ainsi la santé écologique de la baie, en particulier, et du lac Champlain, en général. La Commission recommande que le Vermont et le Québec augmentent leurs investissements financiers et accélèrent leurs programmes respectifs de réduction des concentrations de phosphore dans la baie.

En ce qui a trait au pont-jetée, la Commission appuie la conclusion du groupe de travail, selon laquelle l'enlèvement du pont-jetée aurait une incidence négligeable sur les niveaux de phosphore dans la baie. Toutefois, la Commission est consciente que la majorité des résidents de la région croient que le pont-jetée est une des principales causes des problèmes de pollution de la baie. En fait, ces résidents y croient si fermement que la Commission est d'avis que tant que le pont-jetée restera en place, les collectivités locales ne prendront pas les mesures nécessaires pour réduire les apports de phosphore dans la baie. Par conséquent, la Commission recommande que le pont-jetée soit enlevé, à condition que les gouvernements du Canada et du Québec consacrent un montant équivalent au coût de l'enlèvement du pont-jetée à des initiatives visant à réduire les apports de phosphore dans la baie et à faciliter l'aménagement d'un habitat à la tortue molle à épines.


Source : Commission mixte internationale Canada et États-Unis, Rapport aux Gouvernements des États-Unis et du Canada -- Impacts transfrontaliers du pont-jetée de la baie Missisquoi et du projet de construction d'un nouveau pont sur la baie Missisquoi (document pdf qu'on peut télécharger sur le site de la CMI)

2005-2015, décennie d'action pour l'eau 





Alimentation
Il faut quelque 3000 litres d'eau pour produire notre ration alimentaire quotidienne, soit environ 1000 fois la quantité qu'il nous faut boire.

Santé
Plus de la moitié des lits d'hôpitaux dans les pays en développement sont occupés par des personnes souffrant de maladies évitables causées par de l'eau insalubre et un assainissement déficient.

Environnement
Les catastrophes liées à l'eau, telles que les raz-de-marée, les inondations et les périodes de sécheresse, constituent, après les vents de tempête, les catastrophes naturelles les plus fréquentes et les plus dévastatrices.

Questions relatives aux eaux transfrontières
145 pays ont un territoire situé sur un bassin transfrontières et 21 se trouvent entièrement sur l'un d'entre eux. Au cours du dernier demi-siècle, environ 200 traités ont été signés concernant des bassins hydrographiques transfrontières.

Pénurie
D'ici 2025, on estime que 3,4 milliards de personnes vivront dans un pays affecté par une pénurie d'eau.

Assainissement
Un dollar investi dans le domaine de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement peut avoir un rendement économique jusqu'à 34 fois supérieur, selon la région.

Pollution
Dans les pays en développement, plus de 90 pour cent des eaux d'égout et 70 pour cent des eaux usées industrielles sont déversées dans les eaux de surface sans avoir été traitées.

Agriculture
L'irrigation accroît de 100 à 400 pour cent les rendements de la plupart des cultures agricoles. Au cours des 30 prochaines années, 70 pour cent des gains réalisés en matière de production céréalière le seront sur des terres irriguées.


Selon L'eau, source de vie, une brochure exceptionnelle publiée par les Nations Unies à l'occasion de la décennie « L'eau, source de vie » (document pdf)

Le ministre Mulcair n'oublie pas la baie Missisquoi 

Le ministre Mulcair a repoussé les arguments de l'UPA (de la Gaspésie et des Îles) et cité des exemples de pollution agricole ailleurs au Québec. « Lorsqu'un chien boit de l'eau dans la baie Missisquoi et qu'il meurt, ce n'est pas une fiction, et ça, c'est la réalité et c'est la pollution d'origine agricole qui est la source du problème », a notamment mentionné le ministre. Mulcair croise le fer avec les agriculteurs de la Gaspésie, radio-canada.ca, 23 février 2005

Cyanobactéries :
Les causes sont connues, mais les solutions...  

L'une des causes principales de cette prolifération de cyanobactéries (dans la baie Missisquoi) est la concentration excessive d'éléments nutritifs dans l'eau, dont l'azote et principalement le phosphore, qui s'y déposent suite à la migration des sols. (...) Les relevés ont démontré que la qualité de l'eau en provenance des milieux agricoles est mauvaise, dans cette région. Sur une base annuelle, le Ruisseau-aux-Castors transporte 1,95 tonnes de phosphore total, soit l'équivalent d'une perte de 1,5 kg à l'hectare. Les analyses de laboratoire ont aussi démontré que 70 % de ce phosphore est sous forme particulaire, c'est-à-dire reliée aux pertes de sol dans le cours d'eau. Autre découverte importante : cette perte se produit très majoritairement lors de quelques événements hydrologiques importants tels la fonte des neiges et les pluies abondantes qui surviennent durant la saison, et qui provoquent du ruissellement de surface. Conclusion : si on veut réaliser des gains dans la lutte à la pollution diffuse d'origine agricole, il faut impérativement garder le sol dans les champs. (...)

On observe en premier lieu que trop de producteurs agricoles cultivent encore trop près des talus, ne respectant pas la distance minimale destinée à servir de premier rempart contre les pertes de sol. Dans une première version du rapport du ministère de l'Environnement, rédigé suite aux visites des 550 fermes du bassin versant de la Rivière-aux-Brochets, on peut lire que "... suite aux déclarations des agriculteurs lors des visites ferme par ferme, nous devons constater que la majorité ne respectent pas la politique de protection des rives du littoral des plaines inondables en ce qui concerne le respect du 3 mètres de la ligne des hautes eaux (1 mètre du haut du talus)..." Or, un mètre du haut du talus, c'est un strict minimum et il existe de nombreux intervenants qui croient que c'est trop peu. Le non-respect de cette directive amplifie le problème et donne des munitions à ceux qui préconisent la manière forte, la réglementation et l'approche coercitive.

« Pollution par le phosphore : Facteur source ou facteur transport », par Richard Lauzier, agronome, dans Producteur Plus, décembre 2004


Protection d'un autre habitat naturel 

Le ministre de l'Environnement, M. Thomas J. Mulcair, et le député d'Iberville, M. Jean Rioux, annoncent l'octroi d'une aide financière à Conservation de la nature (Québec) pour la protection d'espaces naturels dans la tourbière de Clarenceville, un milieu humide situé à proximité du lac Champlain.

Texte du communiqué

Rapport final du Groupe de travail international de la baie Missisquoi  

Sommaire et recommandations (extraits du rapport)
SOMMAIRE

Le 15 juin 2004, la Commission mixte internationale (CMI) a constitué le Groupe de travail international de la baie Missisquoi. Le Groupe de travail qui est composé de deux membres des États-Unis et de deux membres du Canada, a reçu le mandat d'examiner les répercussions transfrontalières du pont de la baie Missisquoi et de communiquer ses conclusions à la CMI.

Le Groupe de travail a passé en revue l?information disponible. Il a procédé à un examen scientifique et technique de la modélisation hydrodynamique effectuée antérieurement pour le compte de l'État du Vermont. Avec des commissaires de la CMI, il a également participé à des séances publiques d'information au Québec et au Vermont pour connaître les préoccupations de la population. Il a constaté que le projet de construction d'un nouveau pont jouit d'un appui général.

Le Groupe de travail a conclu que le pont-jetée n'agissait pas comme un barrage, mais plutôt comme un obstacle modifiant les débits d'eau et les patrons de circulation dans la zone près de l'ouvrage.

Les concentrations de phosphore sont très élevées dans la baie Missisquoi. Au cours des cinq dernières années (1999-2003), elles se sont établies en moyenne à 0,045 mg/l dans la baie et à 0,018 mg/l dans le bras Nord-Est du lac Champlain. À titre de comparaison, le critère de qualité de l'eau des gouvernements du Québec et des États du Vermont et de New York pour ce qui est des concentrations de phosphore est de 0,025 mg/l dans la baie Missisquoi et de 0,014 mg/l dans le bras Nord-Est. Le Groupe de travail a conclu que la présence du pont-jetée modifiait la répartition du phosphore sur quelques kilomètres, surtout dans la partie américaine de la baie. La modélisation a montré que la présence du pont-jetée entraînait une augmentation de 1 % des concentrations de phosphore et des sédiments du côté de la baie Missisquoi. La destruction du pont-jetée entraînerait une redistribution du phosphore, mais non son élimination du système. Pour ce faire, il faut réduire les apports de phosphore dans la baie. La présence du pont-jetée entraîne une pollution très faible mais définie au Canada et aux États-Unis, mais elle n'est pas la cause principale des graves problèmes de santé et de qualité de l'eau (liés aux cyanobactéries ou algues bleu vert) dans la région.

RECOMMANDATIONS

Le Groupe de travail international de la baie Missisquoi soumet les recommandations qui suivent à l'attention des commissaires de la CMI :
  1. La CMI peut se fier aux conclusions essentielles des études d'Applied Science Associates que nous considérons justes sur le plan scientifique, même si elles vont à l'encontre de l'intuition de certains. La présence de la jetée cause une augmentation de 1 % de la concentration de phosphore (moyenne pour l'ensemble de la baie) et du taux de sédimentation (fractions fines seulement) dans la baie Missisquoi.


  2. Le phosphore est surabondant dans la baie Missisquoi. Il y a dépassement des critères de qualité de l'eau adoptés pour la baie par l'État du Vermont et la province de Québec. Réduire les charges de phosphore provenant du bassin versant, selon les ententes et les plans en vigueur au Québec et au Vermont, devrait être le grand axe de l'action gouvernementale en vue d'améliorer la qualité de l'eau dans la baie.


  3. D'autres éléments d'intérêt public (la législation sur les espèces menacées, les valeurs esthétiques, le principe de la remise en état des lieux qu'on a altérés, le rapport coûts-avantages, l'importance des approches progressives et une opinion publique forte) sont des facteurs légitimes de la décision à prendre au sujet de l'enlèvement du pont-jetée, mais ils débordent le cadre de l'étude du Groupe de
    travail.


  4. Les séances publiques d'information ont fait ressortir certaines lacunes dans les connaissances, et le Groupe de travail convient que l'État du Vermont et la province de Québec doivent promouvoir la recherche scientifique pour acquérir des
    informations :
    • sur la biologie des tortues (impact des cyanobactéries sur leur santé, aires d'hibernation de remplacement, etc.);
    • sur le rapport entre la prolifération des algues bleues et les concentrations de phosphore;
    • sur l'impact de l'enlèvement de plusieurs jetées (baie Carry, The Gut) sur la
      qualité de l'eau dans la partie nord du lac Champlain.


TEXTE INTÉGRAL

Rapport final du Groupe de travail international de la baie Missisquoi (document PDF)

International Missisquoi Bay Task Force Final Report to IJC (PDF Document)

Au Vermont, la Baie Missisquoi a aussi ses passionnés 

En lisant la dernière édition de la Missisquoi River Basin Association (MRBA) Newsletter, Watershed Update, on apprend que plusieurs gestes environnementaux concrets ont été posés dans le bassin sud (rivière Missisquoi) de la baie. Merci à Cynthia Scott de nous avoir transmis l'information. (Watershed Update, fall 2004 - document PDF)

Changement de cap 

En 2003 et 2004, nos différents gouvernements des deux côtés de la frontière ont manifesté leur volonté de redonner sa vitalité au lac Champlain et à la baie Missisquoi. L'objectif : pouvoir pêcher, se baigner et naviguer sans danger dans la baie en 2009, année du 400e anniversaire de la découverte du lac par Champlain lui-même.

Conséquemment, ce site prendra une nouvelle orientation en 2005, une orientation plus positive : nouveau titre, nouvelle adresse, nouveau graphisme, nouveau contenu surtout, axé sur l'énumération (sous la forme de liens et de citations) des actions menées par tous les gens impliqués autant dans la dépollution que dans la mise en valeur du lac, et dans la préparation des Fêtes du 400e anniversaire.

Votre collaboration pour la recherche et la rédaction ainsi que vos suggestions et commentaires sont les bienvenus. Seul, je ne suis pas certain de pouvoir fournir à la tâche : les initiatives se multiplieront de mois en mois durant les cinq prochaines années et je crois important qu'elles soient connues et encouragées pour que l'objectif de fêter le 400e dans une eau regénérée se réalise. Pour les générations futures, nous avons l'obligation de réussir.

Merci de votre intérêt.

Jean Trudeau
Simple citoyen de Saint-Armand qui aime la baie

MENV : 1,4 million de $ pour la baie en 2003-2004 

Après un an, premier bilan du ministre de l'Environnement du Québec, M. Thomas J. Mulcair. En 2003-2004, le ministère de l'Environnement (MENV) a investi les sommes suivantes dans le cadre du « plan d'action sur la baie Missisquoi » :

Pour plus de détails, lire le communiqué du MENV, daté du 30 juin 2004

Conservation Baie Missisquoi reçoit une aide financière de 14 000 $ 

Le ministre de l'Environnement, M. Thomas J. Mulcair, et le député de Brome-Missisquoi, M. Pierre Paradis, annoncent l'attribution d'une aide financière de 14 000 $ à l'organisme Conservation Baie Missisquoi, dans le cadre du Programme de soutien à la mission des organismes régionaux (PSM-R).

« Cette aide financière permettra à l'organisme de continuer le travail qu'il a entrepris pour redonner vie à la baie Missisquoi. Par ses actions, Conservation Baie Missisquoi cherche à enrayer la pollution dans la baie Missisquoi et ses affluents, et à protéger son littoral, ses milieux humides, ses habitats d'espèces rares et menacées, de même que son encadrement forestier. Ce que fait cet organisme du milieu vient renforcer l'effet des mesures du plan d'action gouvernemental que j'ai annoncé l'an dernier », a déclaré le ministre Mulcair.

En septembre 2003, le ministre Mulcair avait en effet annoncé que le Québec, de concert avec le Vermont, devancera de 2016 à 2009 la réalisation de mesures prévues au plan d'action visant à réduire le phosphore responsable de la prolifération des cyanobactéries dans la baie Missisquoi.

« La baie Missisquoi est un atout majeur pour la région. Je suis fier de ce qu'a fait Conservation Baie Missisquoi et j'encourage l'organisme à continuer, et notamment à appuyer des projets de réduction du phosphore dans la baie. La baie Missisquoi doit retrouver la santé », a conclu le député de Brome-Missisquoi, M. Pierre Paradis.

Communiqué du ministère de l'Environnement du Québec, 27 mai 2004

Highgate Springs - Thursday, May 27th 

An invitation from The Missisquoi River Basin Association
Thursday, May 27th, 6 pm
at The Tyler Place Inn - Highgate Springs


The Missisquoi River Basin Association
and The Tyler Place
invite you to a special
Missisquoi Bay Working Group Supper Meeting
Complementary Social Hour & Supper

Agenda

6 pm to 6:30 pm
Introductions & Social Hour

6:30 to 7:15 pm
Brief Background & Goals of the MBWorking Group; Issues with Bay and Tributaries
7:15 to 8:15
Break into Target Work Areas- identify stakeholders, priorities
8:15-9:00 pm
Return to whole group and discuss target areas and next actions

9:00 pm - Adjourn

R.S.V.P.s are needed only for Supper.
Please contact
Brian Jerose, MRBA Technical Advisor (933-8789) bjerose@together.net;
or Cynthia Scott, MRBA Coordinator (933-9009) mrba@together.net ;
or Pixley Tyler Hill (527-8326) pixley@together.net

À Venise-en-Québec, le samedi 29 mai 

Une invitation de Pierre Leduc, Président de Conservation Baie Missisquoi

Êtes-vous intéressé à vous impliquer activement pour améliorer la qualité de l'eau de la baie Missisquoi?

Alors, joignez-vous à nous pour une rencontre de travail le samedi 29 mai, de 10h00 à 12h00, au Casino du Camping Champlain, 29 avenue Venise ouest, Venise-en-Québec.

Nous discuterons des projets en cours et à venir dans les 4 domaines suivants:

Ce n'est pas le travail qui manque et nous avons besoin de vous.

Si vous avez quelques heures à consacrer à votre environnement, venez avec nous samedi prochain.

Si samedi ne vous convient pas et que vous voulez vous impliquer, communiquez avec nous et nous entrerons en contact à un autre moment.

A bientôt!

Pierre Leduc
cbmi@sympatico.ca
514-801-6919

Printemps 2004 : quatre forums publics 

Le ministère de l'Environnement du Québec a confié à la Corporation Bassin Versant Baie Missisquoi le mandat de réaliser un Plan directeur de l'eau (PDE) pour l'année 2007. Dans le cadre de ce mandat, la CBVBM organise pour le printemps des consultations publiques sur les thématiques du portrait du bassin versant, sur le bilan des actions réalisées en 2000-2003 et sur les orientations proposées. Ces consultations prendront la forme de forums de discussion qui permettront aux participants d'obtenir de l'information ciblée sur chaque thème traité et de proposer des solutions pour l'amélioration de la qualité des eaux dans le bassin versant.

CALENDRIER DES FORUMS


Qualité des eaux et santé
Quand : 19 juin 2004
Où : à Notre-Dame-de-Stanbridge, Salle communautaire


Activités récréo-touristiques et socio-culturelles
Quand : 22 mai 2004
Où : à Venise-en-Québec, Casino Champlain


Activités municipales et industries
Quand : 17 avril 2004
Où : à Saint-Ignace-de-Stanbridge, Euro Spa


Activités agricoles et forestières dans le bassin versant de la baie Missisquoi
Quand : 20 mars 2004
Où : à Notre-Dame-de-Stanbridge, Salle communautaire


Cliquer ici pour obtenir toute l'information sur les quatre forums.

Un article à lire pour mieux comprendre le rôle de la CBVBM :
La gestion intégrée de l'eau par bassin versant... au coeur de l'application de la Politique de l'eau

Pour suivre le fil... 


Une chronologie des événements de 1999 à 2009. N'hésitez pas à signaler tout ce que vous vous trouveriez pertinent d'y apparaître : sosbaie@esm.qc.ca

Octobre 2003


Septembre 2003

Août 2003

Juillet 2003

Juin 2003

Mai 2003

Entente Québec-Vermont : le plan d'action est devancé. 

Regroupement de gens d'affaires 

Le reportage de Radio-Canada sur la baie 

Vous avez manqué ou vous voulez réécouter le reportage du journaliste Étienne Leblanc sur la baie Missisquoi, diffusé à la radio de Radio-Canada, le 22 août 2003? On le retrouve maintenant sur le site Internet de la SRC :

Réactions au plan Mulcair  

Syndicat de l'UPA de Venise -- « Tannés de se voir pointés du doigt et décriée par ces mêmes personnes avec qui ils désiraient collaborer à solutionner les problèmes de la Baie Missisquoi, les membres du conseil d'administration du Syndicat de l'UPA de Venise ont décidé, pour le moment, de ne plus occuper le siège qui leur était dévolu au sein du conseil d'administration de la Corporation du Bassin Versant Baie Missisquoi. »
(...)
« Selon le président du Syndicat de Venise, Pol Petit : "Il y a de fortes chances que l'on assisterait à des modifications rapides de l'état de pollution du Lac Champlain si on s'acharnait sur les citoyens résidant en bordure du Lac aux installations septiques non conformes avec autant de vigueur qu'on le fait auprès des producteurs agricoles." » L'UPA de Venise claque la porte!, un article de Gilles Lévesque dans Le Richelieu agricole, édition du 23 août 2003.

Corporation bassin versant baie Missisquoi -- « La présidente de la Corporation bassin versant baie Missisquoi (CBVBM), Michelle Bertrand, se montre satisfaite du plan d'action présenté par le ministre de l'Environnement vendredi dernier. "C'est une très bonne initiative. Le ministère semble travailler dans le même sens que nous", souligne-t-elle. » Propos rapportés par Patricia Cloutier : Pas d'actions concrètes avant quelques semaines, dans La Voix de l'Est, le mercredi 20 août 2003.

Robert Galbraith -- « "The minister's plan is exactly what I wanted to see happen," said Galbraith. "It is our wildest dreams for our waterfront community. This is something you never see in politics - a politician comes to a town and addresses something head on. (Mulcair) was here as a person, with a finger on the button for change." » Cited by Kate Shingler, The Record, Monday, August 18, 2003

Conservation Baie Missisquoi -- « CBM était invité à la rencontre avec le Ministre Mulcair à Venise-en-Québec. Notre représentant était Louis Hak, membre de notre CA. Il a remis un document et a résumé nos préoccupations et inquiétudes environnementales et en matière de santé publique. Nous sommes heureux des engagements du Ministre et suivrons le plan d'action de très près. Nos bénévoles sont disponibles pour s'impliquer et porter main forte à toute action qui vise la réduction du phospore dans la Baie et ses affluents. » (Christine Caron, prés.)

À TQS, Estrie, en fin de semaine, la question du jour était :
« Êtes-vous rassurés par l'annonce gouvernementale pour dépolluer la Baie Missisquoi? »
Résultats : oui, 0 %; non, 0 %.

Bref, personne n'a osé se prononcer.

Dépolluer la baie Missisquoi : à quel prix? 

500 000 $? -- « Malgré l'annonce vendredi dernier d'un plan d'action de 500 000 $ pour dépolluer la baie Missisquoi, aucune action concrète n'est encore en cours au ministère de l'Environnement. » Patricia Cloutier : Pas d'actions concrètes avant quelques semaines, dans La Voix de l'Est, le mercredi 20 août 2003.

1 500 000 $? -- « Le ministre de l'environnement Thomas Mulcair débloque 1,5 million de dollars pour dépolluer la baie Missisquoi. Le ministre a annoncé aujourd'hui un plan d'action visant à limiter la contamination du lac Champlain. » (TQS, Estrie, 17 août 2003)

Le plan du ministre de l'Environnement 

Baie Missisquoi : mise en place de solutions durables

Le ministre de l'Environnement, Thomas J. Mulcair, annonce un plan en six points pour « circonscrire la prolifération des cyanobactéries dans la baie Missisquoi ».

  1. Intensifier les efforts pour accélérer l’échéancier de travail prévu avec l’État du Vermont.

  2. Travailler avec les représentants du ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir, ainsi qu’avec les élus municipaux, pour assurer le respect de la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables et le Règlement sur l’évacuation des eaux usées des résidences isolées, ainsi que la réalisation des travaux d’assainissement des eaux usées à Abercorn.

  3. En collaboration avec le milieu agricole et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, prendre les moyens pour assurer le respect du Règlement sur les exploitations agricoles afin d’amener la présentation d’une stratégie agroenvironnementale pour l’ensemble des agriculteurs du pourtour de la baie.

  4. Soutenir les actions menées par la Corporation bassin versant baie Missisquoi afin que cet organisme continue d’intégrer et de coordonner les efforts du milieu régional, notamment par le biais d’une représentativité exemplaire des trois types d’usagers de l’eau formant le comité, à savoir les élus municipaux, les citoyens et groupes environnementaux, ainsi que les groupes d’intérêts à vocation économique.

  5. Accorder son appui au milieu local pour la mise en branle d’initiatives destinées notamment à la mise en place d’une gestion rationnelle des matières fertilisantes ainsi qu’à la protection et à la surveillance des eaux.

  6. Faire en sorte que la mise en œuvre de la Politique de l’eau du Québec permette une récupération accélérée des divers usages de l’eau.
« Tout comme la population de la région, je suis préoccupé par l’état de la baie Missisquoi. Le temps est venu de travailler ensemble pour mettre en place des solutions durables et concrètes au problème des cyanobactéries qui affecte cette baie. Ce problème étant la conséquence de pratiques s’échelonnant sur plusieurs décennies, il faut toutefois être conscients qu’il faudra beaucoup de temps avant que la situation ne devienne acceptable », a déclaré le ministre Mulcair.

Texte intégral du communiqué émis par le ministère de l'Environnement, le 15 août 2003

Importance de la baie Missisquoi 

«Les secteurs de la rivière Richelieu et de la Baie Missisquoi revêtent une très haute importance pour la sauvegarde de la diversité biologique du Québec. Malgré un développement agricole intensif et une artificialisation importante des rives, on y trouve encore plusieurs milieux naturels en bon état de conservation : marais, saulaies arbustives et érablières à érable argenté. Ces milieux abritent un grand nombre d’espèces fauniques et floristiques. Une synthèse récente des données disponibles a révélé la présence de quinze (15) habitats pour le rat musqué, de treize (13) aires de concentration d’oiseaux aquatiques et d’une dizaine de lieux de fraie pour plusieurs espèces de poisson. Plusieurs sites servent d’habitat au brochet d’Amérique, de sites de reproduction pour les amphibiens et sont fréquentés par diverses espèces de tortues. Les milieux naturels de cette section de la rivière Richelieu et de la Baie Missisquoi abritent de surcroît 25 espèces menacées ou vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées au Québec : un oiseau, deux (2) poissons, cinq (5) amphibiens et dix-sept (17) plantes vasculaires. Trois de ces espèces sont actuellement protégées en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables : la rainette faux-grillon à titre d’espèce vulnérable, le carex fauxlupulina et la thélyptère à titre d’espèces menacées. Un tel assemblage d’espèces ne se trouve nulle par ailleurs au Québec.»
(PROTOCOLE D'ENTENTE CONCERNANT LA DÉLIMITATION DU DOMAINE HYDRIQUE DE L'ÉTAT ET LA GESTION DE LA PLAINE INONDABLE DU HAUT-RICHELIEU -- document PDF, mars 2002)

Et c'est l'année internationale de l'eau... 


Logo Année de l'eau

2003, c'est l'année internationale de l'eau douce.

Quelques chiffres sur les défis majeurs qui attendent les prochaines générations d'ici et de partout pour leur approvisionnement en eau potable :

 

Jeûne de Robert Galbraith 

The Last moments of Robert Galbraith’s… hunger strike --

Robert Galbraith is a freelance journalist and photographer. Dominic Soulié went to his cottage on the shore of the Missisquoi Bay to interview him. Dominic Soulié a rencontré Robert Galbraith juste avant qu’il cesse sa grève de la faim entreprise pour sensibiliser la populatiion et les gouvernements au grave problème de la pollution dans la baie Missisquoi. (August 13, 11 a.m.)

Mr. Galbraith, why did you start a hunger strike?
The reason why is that after 15 years of trying to draw attention to the situation that was developing progressively worse every year, and trying to open all the doors and get my voice heard about this growing problem, all the doors were closed in my face and no one seem to want to use common sense about this problem. The science part of the situation was incomplete. It didn’t have the element of observation involved in the studies, whereas half of the scientific research is observation. So myself and a few individuals who were aware of the situation changing trying to draw attention to it and we were repulsed every time, we tried to go to an environment ministry, to our MNA, to our MP or to a town council or to the environment groups, no one would listen. Everyone seemed to want to have complete control of what was going on and what was being said about the lake and about the people who were polluting the lake. No one wanted to admit what was happening and who was doing it.

You are at the end of this hunger strike, after 18 days. Can you tell us what you achieved and what the situation is now?
The situation presently is there is a tidal wave of media coverage. What I did is I worked gathering the media and informing them about what was going on. So the result is that the media brought the message through me as a dying corpse which was necessary to hook them to cover the situation because sometimes as we see on television or in our newspapers, the only way to get action through a government or through a union, it’s civil disobedience. So I use this in my philosophy without violence and intimidation. We brought the story to the public without throwing rocks at windows and hurting people physically. We brought it with common sense, compassion and a dream. Our only tools are our voice, and a pen, and a telephone. That is all we’ve used.

Your thoughts … after 18 days.
We know the sun comes up in the morning, we know that gravity pulls you down to the ground. And we know that politicians play games of hide and seek with reality and with responsibility. We’ve seen it for twenty years how the politicians have hid. For example, where are the industrial representatives of these hog farms and this monoculture we’re now overwhelmed by. Where are their representatives? Where is our MNA, where is our MP, where are our counsellors, where is our mayor? Like the industrial polluters that hid, all of them have hid. I’ve seen no people come to me from this industry or from our political representatives to join us or to give us encouragement or just to be visible, to battle against what I am saying. Now you understand the groups I just mentioned, some of these groups have a huge lobby effort, a huge amount of money for campaigns to lobby the government. And they didn’t try to discredit us, because they can’t. They know they’re wrong. And they must be shaking in their boots right now knowing what’s going on. They are now under the microscope. It’s time to return our rightful ownership to our environment and to the right of having a clean glass of drinking water. This is our project for our Quebec’s future, being endorsed by other people, credible people, business people who are intelligent people who run businesses, and look at the future as being a renewable resource rather than a resource used exclusively by one industry at the exclusion of all industries, be it tourism, be it a campground, or be it someone who just wants to sit on the edge of the shore and enjoy a sedate lifestyle because they have a high pressure job in the big city. They come out to use the healing abilities of nature, and we all know about a walk in the woods. Now the forests are cut down, the water is polluted. What I see is another burden on our health system which already have been having a problem. We are all part of nature. If you look at it religiously, now the new Gods are economy, gold and technology. We are not balanced anymore.

Mr. Galbraith, studies say that more than 80% of the pollution of the Lake come from agricultural business. So for you, it’s a battle against the farmers?
I didn’t go out with any kind of intention to defame or smear the agricultural community, but the people who are reading this must be honest with themselves. There are people who always try to get ahead on the shoulders of other people, crushing other people to get power positions, to get more money. So what I am trying to say here is that it’s not the majority of the farming community which is causing these results in our Bay, it’s like in any business, there are opportunists, there are greedy people who smear the rest of the community. So I want to make it very clear that we are pro-farm. Corporations can come in and crush a small family farm, the diversity of a family farm and bring in monoculture, which is not a good farming technique. I look at it like some of the large shopping chains who come in to a town… So we embrace the farming community because we’ve got to work together, but sometimes in the media, there is so much space for so many words, and they will sensationalise and make it some kind of a war against the farming and agricultural community. It’s not. A clean environment is as important to a farmer whose children will swim in this lake as it is to us. But we got to find a balance. And we got to speak up against people who defame us and pollute us and who also steal from us. Legally steal from us. So it’s not a battle against the farmers. It’s not at all.

Thank you very much, Mr. Galbraith, and … bon appétit.
Le Journal Saint-Armand, septembre 2003

« Philipsburg cottager ends 18-day hunger strike encouraged by minister's response to algae problem --
Philipsburg cottager Robert Galbraith ended an 18-day hunger strike yesterday, saying he's encouraged by Quebec Environment Minister Thomas Mulcair's promises to take Missisquoi Bay's blue-green algae problem seriously. Galbraith said Mulcair told him and his supporters on Friday he is already taking steps to hire more environmental technicians to "go out and monitor farms and actually enforce the laws (on fertilizer and manure use)." Mulcair also said one place he plans to focus on is the area around Lake Champlain - whose northern tip forms Missisquoi Bay. »
(Article de Debbie Parkes dans The Gazette, Thursday, August 14, 2003)



« Sa grève de la faim a duré 18 jours : Robert Galbraith a recommencé à manger --
Ça y est! Après 18 jours de grève de la faim, Robert Galbraith a recommencé à manger hier, à midi trente. "Cette décision a été prise parce que mon groupe et moi avons fait tout ce qui était possible. Nous dépendons maintenant de l'honneur du ministre de l'Environnement, Thomas Mulcair", a commenté hier M. Galbraith. Le ministre de l'Environnement doit se rendre à Venise-en-Québec demain pour rencontrer les autorités municipales du secteur et la Corporation bassin versant baie Missisquoi (CBVBM). À la fin de la rencontre, il fera une annonce importante concernant la dépollution du plan d'eau. »
(Article de Patricia Cloutier dans La Voix de l'Est, jeudi, 14 août 2003)

Instances gouvernementales 

Alerte aux algues bleues 


« Algae blooms a growing problem »
« "Scientists say the blue-green algae choking Missisquoi Bay are turning up increasingly in lakes across North America. Environment Canada has identified the algae as ''a growing threat to water quality in Canada and around the world.'' Hamilton Harbour and Bay of Quinte on Lake Ontario face serious algae problems, as does Lake Winnipeg.»
(Article intégral : Graeme Hamilton, National Post, Sunday, August 3, 2003)

« A lake's sickness »
« "It's tranquil and scenic but every summer a combination of sunlight, phosphorus from fertilizer and human waste turn it into a toxic soup. »
(Natalia Alcoba, The Gazette, Tuesday, July 22, 2003)

« Des algues toxiques ont envahi une baie du lac Champlain, en Estrie »
« "L'infestation d'algues provient de l'usage dans la production agricole de fertilisants naturels et chimiques qui finissent par s'écouler dans le lac", a affirmé la présidente de Conservation baie Missisquoi, Christine Caron. "Les algues en mourant dégagent des cyanobactéries dangereuses", a-t-elle poursuivi. (...) "J'ai vu ce lac devenir un égout, après avoir été un paradis", a lancé un citoyen, Robert Galbraith, qui habite la région depuis 30 ans. »
(La Presse Canadienne, 13 juillet 2003)

« La baie Missisquoi à éviter à Philipsburg »
« "Le manque de respect des grandes entreprises agricoles de la région, et leur trop grand nombre, sont responsables de la baisse de la qualité de l'eau dans la baie", estime également Robert Galbraith. "Le pire, c'est que personne ne les surveille. Elles font ce qu'elles veulent et utilisent le lac comme un égout. Les élus, eux, ne font rien." (...) Même son de cloche du côté de Conservation baie Missisquoi, un organisme voué à la protection de ce secteur du lac Champlain : "On est en train de s'intoxiquer, estime la présidente Christine Caron. Les fermes aux alentours utilisent trop d'engrais. La terre est saturée de produits chimiques et le système de filtration de l'eau, à Bedford, ne peut filtrer ces cyanobactéries". (...) La solution au problème de bactéries dans le lac? "Il faut ramener les fermes à une dimension plus humaine", insiste Robert Côté, membre de l'Union paysanne et résidant de St-Armand. "La baie n'est pas profonde, et l'eau ne circule pas beaucoup. C'est pourquoi ce côté-ci de la baie Missisquoi se remplit facilement des produits chimiques des grosses fermes. Un peu comme une fosse septique." »
(La Voix de l'Est, 14 juillet 2003)

« Missisquoi Bay overcome by bacteria »
« Residents of Philipsburg, Que. have been told not to drink or bathe in water from Missisquoi Bay. (...) Christa Berchie showed the mayor of Venise-en-Québec how 80 per cent of her campground is empty. The mayor says other businesses, including restaurants and bars have already closed. Lise Berry, mayor of Venise-en-Québec, vows she will organize a class-action lawsuit against the farmers if something isn't done soon. People in the area say the government has been looking at the problem for years, yet has not acted on any of the environmental studies. (...) »
(Article intégral : Online News CBC Montreal)

Entente Québec Vermont (2002) 

Cyanobactéries 

Lake Champlain, USA 



Recherches et études 


Organismes qui s'impliquent 





Pont-jetée Alburg-Swanton 

Pourquoi? 

Pourquoi « S.O.S. Baie Missisquoi »? -- En faisant la recherche pour créer et mettre à jour le site Saint-Armand-sur-le-Web, j'ai pris conscience petit à petit de la place primordiale qu'occupe la Baie Missisquoi dans la vie de la moitié de la population d'ici, du drame environnemental qui s'y passe et de l'inquiétude croissante qu'il suscite. C'est que, malgré l'Entente Québec-Vermont, malgré la visite de la Commission mixte internationale, malgré les interventions du ministère de l'Environnement et du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, malgré les activités de Conservation Baie Missisquoi et de la Corporation Bassin Versant Baie Missisquoi, malgré..., il y a encore, cette année, profusion d'algues bleues et alerte aux cyanobactéries. La situation serait-elle irréversible? J'ai voulu m'informer; ce qui m'a amené à constituer un dossier sur la baie Missisquoi pour comprendre l'état de la situation et suivre son évolution. Et j'ai pensé qu'il pourrait être utile de le rendre public.

N.B. -- Ce dossier n'est pas exhaustif mais vise à le devenir en étant évolutif et constamment mis à jour avec l'information trouvée ou reçue. Jean Trudeau



VOS OPINIONS

Vous avez une opinion sur la baie Missisquoi ou sur ce site, que vous désirez partager?
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Page créée le 10 août 2003,
par Jean Trudeau.

Dernière mise à jour :
mars 2005

Toute contribution à l'élaboration de ce dossier est la bienvenue.

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